Pourquoi avoir créer une Certification Juridique Professionnelle "CeCOD" ?

(CeCOD pour Certification des Compétences Opérationnelles en Droit)

Une Certification Juridique ?

La Certification CeCOD Nemo Jus évalue un niveau opérationnel en Droit. Elle est une mise en situation du travail de juriste en Cabinet.

 

Sur base de dossier réels anonymisés, soit en Conseil ou  Contentieux, elle permet d’évaluer :

- la capacité à comprendre, analyser et résoudre un problème juridique,

- de manière transversale,

- tant sur le fond que sur la procédure ou le formalisme,

- puis de le synthétiser via une Fiche à l'attention d'un supérieur hiérarchique Avocat,

- et de l’expliquer à un Client en Anglais,

- pendant une durée proche de la réalité (5h),

- avec accès à toutes les bases de données juridiques souhaitées.

La Certification CeCOD est une évaluation pratique professionnelle en Droit, corrigée par des Praticiens du Droit (i.e Avocats).

 

La Certification CeCOD se veut être le TOEFL © du Droit, à l'attention à la fois :

- des profils Candidats en Stage ou pour un premier emploi dans le Droit, qu'ils soient Etudiants diplômés, Juristes, Elèves Avocats, Jeunes Avocats, ou tous autres Praticiens ;

- des Cabinets d'Avocats et Cabinets de Recrutement comme outil de vérification des compétences opérationnelles pratiques de leurs candidats

Une Certification professionnelle en Droit, un énième examen, mais pourquoi faire ?

"A l’issue d'un Master / CRFPA / CAPA, c'est à dire au bout de 6 années (minimum) de Droit, n’avons-nous pas déjà été suffisamment évalué ?" Julie, étudiante à l'IEJ.

La question doit malheureusement être différemment posée ?

Un recrutement se base sur la rencontre de 2 intérêts réciproques :

1. Pour le Candidat :

Dans le milieu professionnel juridique très compétitif du fait des sureffectifs actuel, l’objectif se limite souvent à se différencier des autres candidats.

Or, cette différenciation, selon le type de structure ambitionnée (les Cabinets Big 4 ou 5% des effectifs d’Avocats VS les petites et moyennes structures ou 95 % des effectifs) se fondera préférentiellement, soit sur un CV scolaire ou cumul de Diplômes ( = en plus du Master, un LLM, un double diplôme type Ecole de Commerce, etc.), soit sur une expérience professionnelle et des compétences pratiques.

 

La question, prépondérante en petite structure est : ce candidat sera-t-il opérationnel, autonome, productif, polyvalent, de qualité mais non perfectionniste. En un mot, justifiera-t-il son salaire ?

Côté candidat, la question est donc : en fin de cursus universitaire, et malgré tous les examens passés, un CV comportant nécessairement peu d’expérience professionnelle permet-il de répondre à cette question ?

2. Pour le Recruteur :

Que le recruteur soit une petite ou moyenne structure, un gros Cabinet Big 4, une direction juridique d’une Entreprise, d’une Association ou d’une Collectivité, ou un Cabinet de Recrutement, l’un des principaux critères de sélection des candidats est fondé sur leurs compétences professionnelles opérationnelles.

 

Certes le profil scolaire est étudié. Toutefois, beaucoup de candidats présentent des CV universitaires proches. Comment dès lors les différencier ?

 

- pour les 10 % de structures Recrutrices bénéficiant d’un budget RH conséquent (service RH en interne, ou service extérieur / Cabinet de Recrutement) : passage d’évaluations pratiques en interne. Exemple : passage d’entretiens de 3 heures pour un poste de stagiaire en Fiscal en Déclaratif chez "Ernst Young", poste pourtant très redondant et très riches en taches de secrétariats.

 

- pour les 90 % de structures restantes : grande difficulté dans la sélection de candidats brillants sur leurs CVs mais peu pertinents sur terrain, avec pour conséquence le recours recherché au "bouche à oreille".

 

Comment diminuer / rendre accessible un budget RH au profit de toutes les structures juridiques, afin que toutes puissent bénéficier de profils candidats pertinents et vérifiés, à la fois sur le plan scolaire et pratique ?

 

3. La Certification des Compétences Opérationnelles en Droit (CeCOD) : l'apparition inévitable d'une évaluation professionnelle, d'ores et déjà existante dans de nombreux milieux.

 

"Le 21ème siècle sera pour l’enseignement supérieur celui des Certifications Professionnelles, type TOEFL, aux dépens de la multiplication des diplômes scolaires "péages" mais sans pertinence pratique et professionnelle."

François Fillon, Matinale de France Inter, novembre 2016 (auquel on n’a pouvait nier une bonne capacité d’analyse au regard de son succès personnel.. à ce moment-là)

 

Est-il en effet plus pertinent pour attester d'un niveau opérationnel en Anglais d'effectuer une Licence en Anglais ou de passer un TOEFL © / TOEIC ©, etc.?

En informatique, le succès reconnu ( = taux d'emploi > 95 %) de la très récente "l'Ecole 42" de Xavier Niels (PDG de Free), laquelle ne confère pas de titre universitaire mais permet uniquement de satisfaire à des évaluations pratiques dans tel ou tel langage informatique (Php, JavaScript, etc.), atteste également de cette révolution en cours dans les procédés d'évaluation.

 

Si cette "disruption" des méthodes d'évaluation a logiquement d'abord concerné l'Anglais et l'Informatique, leurs pertinences cumulée aux insuffisances et à la passivité des Universités a entraîné leurs multiplications à l'ensemble des milieux professionnels (Certification "Voltaire" en Orthographe, etc.)

 

Dès lors, comme d'autres Certifications Professionnelle avant elle, la Certification des Compétences Opérationnelles en Droit (CeCOD) est né d'un constat : le décalage significatif entre un cursus juridique universitaire indispensable mais nécessairement et conjoncturellement lacunaire et une réalité professionnelle très pratique.

L’Université de Droit, un cursus théorique indispensable mais nécessairement et conjoncturellement lacunaire :

- Enseignements universitaires et examens y afférents fractionnés en matières lorsqu'un dossier Client impose un traitement transversal.

- Durée très courtes des examens à des fins d’organisation (entre 1h et 3h), lorsqu'un dossier Client impose de facto un traitement plus conséquent ; Les problématiques scolaires posées sont ainsi ciblées et lacunaires.

- Par cœur requis, bachotage avec haut risque de déperdition des connaissances à court terme.

 

- Évaluation sur des "Avant-Projets" théoriques dont l'application pratique est en suspens depuis 20 ans.

 

- Scission de certaines matières majeures en plusieurs options parfois éludées (Droit Civil et Procédure Civile) lorsqu'à l'inverse, certaines options sont obligatoires quand bien même nombre de cursus juridiques professionnels ne les nécessiteront jamais (Droit Administratif des Biens en majeur dans un parcours Licence NON Droit Public..).

 

- aucun usage requis / aucune évaluation / aucune apprentissage des bases de données juridiques, pourtant outils de base de la pratique professionnelle juridique.

 

- Aucune évaluation en Note de synthèse dans le strict cursus universitaire juridique (i.e de la Licence au Master) ;

 

- Aucune évaluation sur la bonne maitrise des outils informatiques (traitements de texte, tableurs, etc.)

- Corps enseignant (professeurs, chargés de travaux dirigés, etc.) majoritairement et uniquement "Théoriciens" lorsque 95 % des étudiants finiront "Praticiens".

 

- Très peu / aucune valorisation des expériences professionnelles dans le cursus universitaire jusqu'en Master 2, alors même que le titre de "Juriste", permettant de travailler, est acquis en théorie en Licence 3.

 

- Si le Droit a pour objet de conférer un cadre juridique à une réalité factuelle d'une société, par définition en mouvement, le cursus juridique universitaire n'a lui opéré qu'à  très peu / aucune mise à jour des matières enseignées en 20 ans (place "lilliputienne" de l'Anglais dans le cursus juridique, bien que 90 % des cabinets en Droit des Affaires le requiert à un niveau courant, "Propriété intellectuelle" et "Droit de l'Internet" totalement éludés du cursus obligatoire commun en 2017).

La réalité de la pratique professionnelle juridique, c'est quoi ?

La réalité de la pratique professionnelle juridique impose :

 

- une très bonne maitrise des bases de données juridiques afin d'être capable de chercher l'information, rapidement et efficacement ;

 

- de pouvoir traiter puis synthétiser sur le fond et la procédure, un dossier ;

 

- ne requiert à aucun moment de connaitre par cœur tous les codes ;

 

- comme toute profession dite "intellectuelle", l'indispensable bon usage des outils informatiques ;

 

- la pratique professionnelle et efficiente du français (orthographe, style, grammaire, etc.) et dans une moindre mesure de l'anglais.

Les avantages de passer la Certification CeCOD Nemo Jus.

La Certification Nemo Jus permet :

- d’optimiser son profil professionnel en sortie de Diplôme ;

- de valoriser / attester ses compétences à la fois sur le plan théorique qu’opérationnel ;

- de se différencier des personnes aux compétences  exclusivement théoriques et scolaires ;

- de certifier ses compétences concrètes et efficientes, proche de la réalité du métier de juriste/avocat en cabinet ;

- de bénéficier d’une Certification, corrigée par un Avocat, lui conférant une reconnaissance et une pertinence au sein du milieu professionnel juridique.

La Certification CeCOD Nemo Jus = Le complément indispensable au cursus universitaire.

(minimum scolaire requis : Licence validée en Droit)